Du bon usage de la liturgie 1703


À LA MAISON


Le début de ce chapitre présentait les règles générales de la communion aux malades et ce qui se passe à la messe avec les fidèles qui la portent.

Voici maintenant ce qui se passe à la maison, ou dans une chambre d'hôpital.

D'abord, un minimum d'aménagement est souhaitable. Sur une table pas trop encombrée par ailleurs, on déplie une nappe sur laquelle on pose le récipient contenant l'hostie. On aura également préparé et disposé sur la nappe un crucifix, un cierge et un petit bouquet de fleurs (peut-être apporté par la personne qui porte la communion).

La célébration (car selon le n. 16 de notre Rituel, il s'agit bien d'une célébration) compte plusieurs actions.

L'entrée en célébration: c'est la salutation amicale du porteur au malade et à ceux qui l'entourent, qui peut aboutir à une salutation liturgique: "Paix à cette maison et à tous ceux qui l'habitent." La préparation pénitentielle comportant une invitation à la pénitence, l'élément pénitentiel (les trois invocations de la messe: "Seigneur Jésus, envoyé..." ou une autre formule qui s'en inspire, ou le Je confesse à Dieu, ou l'acte de contrition, etc.) et la prière pour le pardon: "Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde..." La parole de Dieu: c'est évidemment celle de la liturgie du jour ou un extrait qui convient le mieux, mais on tiendra compte de l'état de réception dans lequel se trouve la personne malade. La prière commune: ce peut être la prière universelle de la messe paroissiale ou une prière improvisée. Là aussi, l'état du malade commandera la longueur (et même l'existence) de l'action. La communion elle-même: comportant la récitation du Notre-Père, la formule: "Heureux les invités...", le don de l'eucharistie au malade selon le mode qui conviendra à son état de santé (dans la main, sur la langue, et même, si c'est le seul moyen, par le vin consacré, comme nous l'avons dit) et une oraison d'action de grâce. La conclusion comporte une bénédiction: "Que le Seigneur nous bénisse...", à laquelle on peut ajouter un Je vous salue Marie, ou un chant, si c'est possible. À noter que la formule de la bénédiction, comme la demande de pardon ci-dessus, est la formule officielle, mais qui passe du "vous" au "nous" si c'est un laïc qui la dit.



LE RITE BREF


Il comporte seulement la salutation, les formules: "Heureux..." et "Seigneur je ne suis pas digne...", et le don de l'eucharistie.

Il peut avoir lieu:

lorsque la personne qui donne la communion a de nombreux autres malades à visiter;
lorsque le malade est trop fatigué;
lorsque l'entourage réclame que l'on soit discret, par exemple dans une salle commune d'hôpital ou une chambre à plusieurs lits.

Enfin, il est normal et utile de réunir de temps en temps les personnes qui ont accepté ce service de la communion aux malades, pour qu'elles partagent leurs difficultés et leurs joies, posent leurs questions et complètent leur formation.



DES RITES DE CONCLUSION


Les annonces - Les bénédictions solennelles - Les prières sur le peuple

Tout est fait de l'essentiel de la messe, mais c'est une loi humaine et chrétienne: il n'y a pas de rassemblement sans dispersion. Voici donc que nous en arrivons aux rites de conclusion de la célébration.

Ces rites commencent par la salutation et s'achèvent par le renvoi. Il n'y a entre eux que la bénédiction. Un si petit contenu mérite-t-il d'être l'objet de cette rubrique?



LES ANNONCES


Elles ne font pas partie du rite de conclusion, mais la Présentation générale du Missel romain ne les a pas oubliées. Elle précise en son n. 123 qu'elles se situent dès la prière après la communion, et c'est une habitude qui est bien passée dans nos célébrations. Elles sont faites par le prêtre ou le diacre. Ajoutons deux précisions:

On fera tout son possible pour qu'elles ne soient pas faites de l'ambon ou de l'autel. C'est un acte simple, mais typique d'une fonction ministérielle. C'est donc, si c'est le prêtre qui les fait, au lieu de présidence qu'elles reviennent, car elles ne
sont ni la parole de Dieu ni la louange eucharistique. Si elles reviennent en premier lieu au prêtre ou au diacre, il est évident que telle ou telle précision de réunion ou d'activité n'aura jamais autant de poids et de vérité que lorsqu'elle sera donnée par les intéressés eux-mêmes. Il en va aussi, dans l'assemblée, d'un authentique visage d'Église, que la charge de la vie de la communauté locale soit visiblement prise par la diversité de ses membres.



LES BÉNÉDICTIONS SOLENNELLES


Il semble bien que le souci immédiat de préparer le missel à la bonne page, mais au dernier moment, ait fait oublier à beaucoup de prêtres célébrants qu'il existe des bénédictions solennelles, non seulement pour les grandes fêtes de l'année, mais aussi pour les dimanches du Temps ordinaire, les fêtes du Sanctoral, les funérailles et les messes rituelles à l'occasion de la célébration des sacrements de baptême, de confirmation et de mariage ou d'une profession religieuse. En ce qui concerne les sacrements, il est même précisé qu'elles peuvent être utilisées si le sacrement n'est pas célébré au cours d'une messe.

Les bénédictions solennelles des jours de fête sont insérées dans le formulaire même de la messe, c'est pourquoi il est plus facile d'y penser et donc de les employer. Mais celles du Temps ordinaire et du Sanctoral sont rassemblées dans le Missel d'autel, après les préfaces. Elles risquent d'y dormir longtemps si l'on ne s'est pas rendu compte qu'elles existent.

Il n'est pas dit qu'on doive les utiliser tous les dimanches, mais il y a bien des occasions dans la vie d'une communauté où un événement tombe un dimanche du Temps ordinaire (messe de rentrée, fête paroissiale, profession de foi, etc.) et mérite d'être solennisé.

On dit que leur rédaction ne facilite pas l'Amen des fidèles. C'est vrai, mais chaque phrase ne peut pas se terminer par «les siècles des siècles»! D'abord, cette difficulté n'existe plus si on les chante, ce qui leur convient particulièrement bien. Ensuite, le prêtre devra, s'il les proclame, employer à la fin de chaque phrase un ton qui appelle la réponse, en accompagnant peut-être ce ton d'un discret geste de la main. On n'oubliera pas non plus la monition qui les précède (faite par le diacre s'il y en a un) et qui invite les fidèles à s'incliner. C'est une si belle façon, pour une assemblée, de s'unir à la prière non seulement par la foi, mais par le corps qui exprime ici l'invisible. Dieu «dit du bien» (bénédiction) de son peuple avant qu'il se disperse.



LES PRIÈRES SUR LE PEUPLE


Dans le Missel, les prières sur le peuple suivent les bénédictions solennelles. Elles ne sont pas une oraison de plus, mais une sorte d'amplification de la bénédiction qu'elles précèdent immédiatement. Il est évident que si on les utilise, on ne fera pas en même temps la bénédiction solennelle!

La messe est finie. Chacun va regagner son lieu de vie. L'assemblée va se disperser jusqu'au dimanche suivant. Il y a alors comme un instant de grâce où les derniers mots vont sans doute avoir plus de poids que les autres. Ces mots sont ceux-là mêmes que Dieu dit par l'Église. N'en privons pas les assemblées! Et ...

«Allez, dans la paix du Christ.»





DIRECTOIRE POUR LES ASSEMBLÉES DOMINICALES

EN L'ABSENCE DE PRÊTRE

Congrégation pour le culte divin (2 juin 1988)

Chapitre III LA CÉLÉBRATION

35. Le déroulement à suivre dans les assemblées dominicales sans messe comporte deux parties: la célébration de la parole de Dieu et la distribution de la communion. On omettra dans la célébration ce qui est propre à la messe, surtout la présentation des dons et la prière eucharistique. Le déroulement de la célébration sera organisé de telle manière qu'il favorise pleinement la prière et donne l'image non pas d'une simple réunion, mais d'une assemblée liturgique.

36. Les textes des oraisons et des lectures pour chaque dimanche ou solennité seront choisis habituellement dans le missel et le lectionnaire. De cette manière, en suivant le cours de l'année liturgique, les fidèles prieront et écouteront la parole de Dieu en communion avec les autres communautés de l'Église.

37. Le curé, en préparant la célébration avec les laïcs désignés, peut faire des adaptations en fonction du nombre des participants et de la compétence des animateurs, et aussi en tenant compte des moyens disponibles pour le chant et la musique.

38. Lorsqu'un diacre préside la célébration, il accomplit ce qui revient à son ministère dans les salutations, les oraisons, la lecture de l'Évangile et l'homélie, la distribution de la communion et le renvoi des participants avec la bénédiction. Il porte les vêtements propres à son ministère, c'est-à-dire l'aube avec l'étole, et la dalmatique, selon l'opportunité; il utilise le siège de la présidence.

39. Le laïc qui dirige l'assemblée se comporte comme un membre parmi les autres, de la même façon que dans la liturgie des Heures, lorsqu'elle n'est pas présidée par un ministre ordonné, ou pour les bénédictions, lorsque le ministre est un laïc ("Que le Seigneur nous bénisse...", "Bénissons le Seigneur..."). Il n'utilisera pas les paroles qui reviennent au prêtre ou au diacre et omettra les rites qui rappellent trop directement la messe, par exemple les salutations, spécialement "Le Seigneur soit avec vous", et l'envoi, qui feraient apparaître le laïc qui dirige la célébration comme un ministre ordonné.

40. Ce laïc portera un vêtement qui ne contrevient pas à cette fonction ou adoptera un vêtement éventuellement déterminé par l'évêque. Il n'utilisera pas le siège de présidence, mais on prévoira plutôt un autre siège hors du sanctuaire. L'autel, qui est la table du sacrifice et du repas pascal, sera seulement utilisé pour y déposer le pain consacré avant la distribution de l'Eucharistie. En préparant la célébration, on aura soin de répartir convenablement les fonctions, par exemple: pour les lectures, les chants, etc., et on veillera à la disposition et à la décoration des lieux.

41. Le schéma de la célébration comporte les éléments suivants:
a) Les rites d'ouverture, grâce auxquels les fidèles qui se réunissent forment une communauté et se disposent à célébrer dignement.
b) La liturgie de la Parole, dans laquelle Dieu lui-même adresse la parole à son peuple pour lui révéler le mystère de la rédemption et du salut; et le peuple répond par la profession de foi et la prière universelle.
c) L'action de grâce, qui permet de bénir Dieu pour son immense gloire (cf n. 45).
d) Les rites de communion, qui expriment et réalisent la communion avec le Christ et avec les frères, principalement avec ceux qui participent ce même jour au sacrifice eucharistique.
e) Les rites de conclusion, qui manifestent le lien à établir entre liturgie et vie chrétienne.

La Conférence des évêques ou l'évêque lui-même, en fonction des circonstances de lieux et de personnes, peut donner des directives plus précises sur la célébration et renvoyer à des documents de travail préparés par une commission nationale ou diocésaine de liturgie. Mais le schéma lui-même de la célébration ne doit pas changer sans nécessité.

42. Dans la monition initiale ou à un autre moment, la personne qui dirige la célébration fera mention de la communauté qui célèbre l'Eucharistie ce dimanche avec le curé et invitera les fidèles à s'y unir spirituellement.

43. Afin que les participants soient en mesure de retenir la parole de Dieu, il y aura ou bien une explication des lectures, ou bien un moment de silence pour méditer ce que l'on aura entendu. Puisque l'homélie est réservée au prêtre ou au diacre , il est souhaitable que le curé transmette son homélie à la personne qui dirige l'assemblée et qui la lira. On observera toutefois ce qui a été déterminé à ce sujet par la Conférence des évêques .

44. La prière universelle se fera suivant la série d'intentions établie par le Missel . On n'omettra pas les intentions éventuellement proposées par l'évêque pour tout le diocèse. De même, on proposera fréquemment de prier pour les vocations sacerdotales, pour l'évêque du diocèse et pour le curé de la paroisse.

45. L'action de grâce se fera selon l'une ou l'autre des formes suivantes; 1 Après la prière universelle ou la distribution de la communion. La personne qui dirige la célébration invite les fidèles à l'action de grâce, par laquelle on confesse la gloire de Dieu et sa miséricorde; on peut utiliser un psaume (par exemple, les psaumes 99, 112, 117, 135, 147, 150), une hymne ou un cantique (par exemple le Gloire à Dieu, le Magnificat....) ou encore une autre prière litanique; la personne qui dirige la célébration, debout avec les fidèles face à l'autel, la prononce avec tout le monde.

2 Avant le Notre Père. La personne qui dirige la célébration se rend au tabernacle ou au lieu de la réserve eucharistique, et, après une profonde inclination, dépose le ciboire sur l'autel; ensuite, agenouillée devant l'autel, avec tous les fidèles elle prononce une hymne, un psaume ou une prière litanique qui, dans ce cas, est adressée au Christ présent dans l'Eucharistie.

Cette action de grâce ne doit en aucun cas prendre la forme d'une prière eucharistique; on n'utilisera pas le texte d'une préface ou d'une prière eucharistique du Missel romain afin d'éviter tout risque de confusion.

46. Pour le rite de communion, on observera ce qui est dit dans le Rituel de l'Eucharistie en dehors de la messe . On rappellera souvent aux fidèles que, même lorsqu'ils reçoivent la communion en dehors de la messe, ils sont unis au sacrifice eucharistique.

47. Pour la communion, on utilisera, si possible, le pain consacré ce même dimanche au cours d'une messe célébrée dans un autre lieu; un diacre ou un laïc l'apportera dans un ciboire ou une custode et le déposera dans le tabernacle avant la célébration. On peut aussi utiliser le pain consacré lors de la dernière messe célébrée dans le lieu. Avant le Notre Père, la personne qui dirige la célébration se rend au tabernacle ou au lieu de la réserve eucharistique, prend le vase sacré contenant le corps du Seigneur, le dépose sur l'autel et introduit l'oraison dominicale, à moins que l'action de grâce ne soit prévue à ce moment (cf. n. 45, 2).

48. Le Notre Père est toujours récité ou chanté par tous, même si l'on ne distribue pas la communion. On peut faire le rite de la paix. Après la distribution de la communion, "on peut prier un moment en silence; on peut aussi chanter un psaume ou un cantique de louange ". Il est également possible de faire l'action de grâce dont il est question au n. 45, 1.

49. Avant que l'assemblée ne se termine, on donnera les annonces et les informations concernant la vie de la paroisse ou du diocèse.

50. "On ne dira jamais assez l'importance capitale du rassemblement du dimanche, à la fois comme source de vie chrétienne personnelle et communautaire et comme témoignage du projet de Dieu: rassembler tous les hommes en son Fils Jésus Christ. Tout chrétien doit être convaincu qu'il ne peut vivre sa foi ni participer, pour sa part, à la mission universelle de l'Église, s'il ne se nourrit du pain eucharistique. Il doit être également convaincu que le rassemblement dominical est signe pour le monde du mystère de communion qu'est l'Eucharistie".

Le souverain pontife Jean-Paul II a approuvé, le 21 mai 1988, ce Directoire préparé par la Congrégation pour le Culte divin; il l'a confirmé et en a ordonné la publication.

Au siège de la Congrégation pour le Culte divin, le 2 juin 1988, en la solennité du Corps et du Sang du Christ.

Paul Augustin, card. Mayer, o-s-b Préfet


Virgilio Noé Archevêque titulaire de Voncaria Secrétaire




#2000

LA COMMUNION EUCHARISTIQUE

au cours des ADAP


(extrait du livre "Assemblées dominicales en l'absence de prêtre", Editions C.L.D)




Ce qui est en cause

Ces assemblées doivent-elles comporter nécessairement un rite de communion? Que signifie la communion en dehors de la messe? Qui peut donner la communion? Autant de questions qui méritent d'être réfléchies au sein des communautés chrétiennes, qui ne prendront sans doute pas toutes les mêmes décisions.



Les motifs d'une hésitation

- En certaines régions, les chrétiens communient fort peu, même lorsqu'une messe est célébrée. Il y aurait sans doute à se demander quel sens est ainsi donné au partage du pain eucharistique. - En d'autres lieux, on accepte difficilement que le pain consacré soit donné par un laïc, en raison du poids de tout un passé qui a contribué à réserver cet acte au prêtre; en raison également d'une méconnaissance des textes et des directives officielles qui prévoient que la communion puisse être donnée par un laïc (cf. chap. II). - On craint qu'une pratique de communion en dehors de la messe puisse " banaliser " ce rite, ou encore créer une confusion entre cette assemblée et la messe.



Éléments de discernement

La communion en dehors de la célébration de l'eucharistie a été prévue dés les premiers siècles de l'Église, notamment pour les malades et les absents, ou encore dans les temps de persécution, où il n'était pas possible de se rassembler, ou d'avoir un prêtre. Plus récemment, elle peut être prévue lorsqu'une assemblée célèbre le dimanche en l'absence de prêtre (cf. chapitre II ci-dessus). Il y a cependant quelques risques à séparer trop fréquemment communion et célébration eucharistique: - Celui de ne plus avoir à la pensée que ce partage de la communion prend sa source dans une action eucharistique, qui est sacramentellement le sacrifice du Christ. C'est le risque de banalisation. - Mais aussi, le risque de faire porter l'insistance trop exclusivement sur le réalisme d'une présence du Christ limitée à chaque fragment de pain consacré et à chaque personne qui le reçoit. Alors qu'il s'agit toujours de la réalité du Corps du Christ, qui se construit de manière privilégiée dans le partage-même du pain consacré. Le fait d'insérer la communion dans un contexte de prière communautaire, devrait permettre d'échapper, dans une certaine mesure, à cet aspect réducteur. D'autant que l'on peut rappeler le lien qui existe entre ce partage et la messe au cours de laquelle le pain a été consacré, le lien qui existe aussi entre cette assemblée chrétienne et d'autres assemblées qui, ce même jour, partagent le pain de Vie (cf. ch. III, $ IV).



Les divers modes de présence du Christ

Pour mieux situer ce partage, il peut être utile de rappeler aux participants que le Christ est présent sous les espèces eucharistiques, qui en sont le mode privilégié, mais aussi dans sa parole, et dans l'assemblée réunie en son nom; ceci est rappelé dans l'Instruction Eucharisticum Mysterium (n. 9), ainsi que dans la Présentation générale du Missel romain (n.7 , n.9 et n.33 ), citant la Constitution sur la Liturgie dont le numéro 7 précise: " Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle tandis qu'on lit dans l'Église la Sainte Écriture. Il est là présent lorsque L'Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis: 'là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là, au milieu d'eux', Mt 18,20. " Cependant, le fait de participer à l'assemblée, à l'écoute de la Parole de Dieu et dans la prière liturgique, appelle et provoque, tout particulièrement le dimanche, à une communion qui, ainsi, ne se trouve pas dissociée de la prière de l'Église.

Une sage alternance

Prévoir des assemblées avec communion et d'autres sans communion pourrait, en certains cas, favoriser un approfondissement de cette réalité, en veillant à ce que les deux types de proposition s'appellent mutuellement et à ce que les participants soient d'accord pour entrer dans l'une ou l'autre démarche. L'alternance n'exclut pas que l'on développe d'autres signes de partage fraternel qui pourraient ainsi manifester l'exigence de la communion eucharistique. Il revient à chaque communauté de trouver avec ses pasteurs sa réponse sur ce point.


Du bon usage de la liturgie 1703